Les Nouveaux sauvages de Damián Szifron, Argentina 2014

Ce film est une nécessité. Celle qui s’exprime à l’intérieur, qui se cache, qui ne comprend rien et se tait, ou pleure, ou sort et crie ailleurs, là où on peut. Le cri de la colère pour vivre dans un monde aussi violent que le nôtre. De plus en plus mécanisé, de plus en plus connecté, de plus en plus sophistiqué et de plus en plus cruel. Car il était temps de dire qu’il est impossible que la colère pour l’injustice ne s’exprime, que les technocraties et les bureaucraties peuvent être très imbéciles car formatées et souvent sourdes. Dans un autre volet, car il y en a plusieurs, les conflits, métaphore de tant de guerres, où l’on voit d’abord les asymétries, puis les ressemblances dans l’aveuglement et l’irrationalité d'un cercle fatal où les innocents sont inexistants. Puis, le ridicule des interprétations des faits, la transformation de l’information. Et enfin, un comble de la fête réussie, le conventionnalisme du mariage réduit à ses cendres les plus vraies, pour les montrer toutes, salissant le tout, blessant le tout, pour enfin rattraper le seul geste qui se vaille au milieu de toutes les mascarades : faire l’amour. Además, con los inmensos ¡Ricardo Darín y (aunque sea un ratito) Darío Grandinetti!. Si no han visto todavía esta película, qué digo, este peliculón, qué digo esta joya bruta y en bruto, vayan volando. Pero volando.

Gracias, Chuflay, no quiero perdérmelo....

¡Saludos Guilaine! Estoy segura de que te va a gustar.

¡Saludos  Rocío y Guilaine!
Vi esta película con mi marido sentado a mi lado. Como el humor es negro, sentía l'absurdidad del mondo donde vivimos, no podía relajarme y me sentía ansiosa : lo tomaba todo en serio. Mi marido se reía como un niño que trama una venganza en su cabeza, que se burla del sacro, que da una patada a las buenas costumbres. Como Rocío les digo : vayan volando a ver esta película

íHolá!

No quería perderme esta película, pero ... esperaba todo salvo ésto.
íQué pesadilla! El colmo es que ya existe en nuestro cotidiano cada una de las secuencias, pero callada.
Ya no.
Se puede reír de estas cosas cuando estamos sentados confortablemente frente a la pantalla, como si pertenecieran a otro mundo, a otra gente, nunca a nosotros mismos ...
Seis escenas que acaban estallando, y pensamos que es demasiaso, que lo exagera el director de la película, que no puede ser.
Sí es.
La barbaridad del ser humano que sufre demasiado se revela un buen día, las heridas acumuladas se abren de nuevo, la venganza no tiene límites.
El hombre se convierte en una bestia, hasta el amor pierde su valor pùdico.

Voilà ce qu'un grand film réussit: provoquer des perceptions et des réactions tellement divergentes; puis, déranger, déranger! Il faut déranger la société pour l'extraire de son endormissement malsain. Pour l'extraire des fragiles certitudes du discours complaisant de tant de films édulcorés et mous.