Robots cyborgs drones machines intelligentes

Gérard, tous !
Je ne comprends pas très bien comment on peut avoir peur de l'intelligence artificielle ! C'est quand meme les humains qui créent le programme et il est sous leur responsablilité. J'écris peut être des bétises car ce n'est pas du tous mon domaine mais je ne vois pas bien comment on peut être inquiets.

Muriel,

> les humains qui créent le programme et il est sous leur responsablilité
Non justement et c'est là le problème.
Si ce sont bien des humains qui écrivent le programme (l'algorithme comme on dit), ils le codent justement pour que la machine se passe d'eux et fonctionne automatiquement ; les humains choisissent de ne plus contrôler pour se libérer de ces tâches ; au final, ils ne maîtrisent plus
On apprend justement aux machines à ne plus être sous la responsabilité des humains.

Ainsi, des robots (des programmes) déclenchent automatiquement des transactions boursières, tel que conçu par des humains mais ces programmes ne prenaient pas en compte le fait que toutes les sociétés financières allaient utiliser le même programme et donc, feraient la même chose, ce qui aboutissait à un emballement de la bourse... il a fallu vite rectifier ce programme !!!

Pour obliger les humains à garder le contrôle et la responsabilité, dans, par exemple la conduite des TGV, le conducteur doit presser périodiquement son "volant" (je ne sais pas comment ça s'appelle) ; tu vois là qu'il y a ajout volontaire d'une tâche bizarre.

"Par définition", un programme informatique fonctionne en automatique, hors du contrôle d'un humain.

Dans les années 90, on a dû changer notre fusil d'épaule.
La mode (la demande) était à la gestion intégrée.
Toutes les fonctions de l'entreprise étaient enchaînées depuis la gestion des commandes de matières (achats) jusqu'à la vente et la comptabilisation et le calcul des résultats, etc. en passant par la fabrication.
Lorsque le résultat était surprenant, il était quasiment impossible de comprendre ce qui clochait.

Gérard, j'espère qu'il y a quand même un bout "on" et un bouton "off" lorsque les robots ont un comportement non désiré !

Certains disent que les accidents sont souvent dus à l'intervention des humains et que les machines seraient plus sûres !

Bonjour Gérard, tous.
J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt la présentation en Anglais de Cortana. On va se sentir vraiment cocoonés avec elle. Je vous conseille d'en faire autant et vous verrez combien cette nouvelle technologie est incroyable !
Bien sur Cortana n'est pas un être humain   mais elle vous permet en plus de cette aide quotidienne de rester en meilleur terme avec les êtres humains qui vous sont chers ! 

Spécial dédicace à Muriel

Merci beaucoup Gérard !

Est-ce la crainte de voir un scénario à la
« Transformers » se concrétiser qui a
mobilisé la communauté scientifique ?
Toujours est-il que plusieurs milliers de
chercheurs et de personnalités se sont fendus,
mardi, d’untexte réclamant l’interdiction
des armes offensives autonomes, plus
connues sous lenomde « robots tueurs ».
Dans cette lettre ouverte, publiée à
l’occasion de l’ouverture de la Conférence
internationale sur l’intelligence artificielle
(Ijcai), lessignatairesontmisengardecontre
le risque de prolifération de ces robots,
capables d’agir sans interventionhumaine
–àladifférencedesdrones,quisontcontrôlés
à distance.
« Les armes autonomes choisissent et
frappent des cibles sans intervention
humaine », s’insurge le texte, « elles ont été
décrites commela troisième révolutiondans
la pratique de la guerre, après la poudre et
les armes nucléaires. » De grands noms
figurent parmi les signataires, au premier
rang desquels l’astrophysicien Stephen
HawkingoubienencorelepatrondeTesla,
ElonMusk.
Perte de contrôle
Letextedénoncelespossiblesdérivesdeces
automates. Ses adversaires craignent que
cesarmes intelligentes ne fassentpas la différence
entrecivils et militaires et que leurs
réponses soient éventuellement disproportionnées.
Le texte redoute aussi que le fait
que ces armes puissent réduire les coûts
liés à l’engagement au combat facilite leur
multiplication. Les faibles investissements
nécessaires à leur fabrication pourraient
même favoriser leur propagation auprès
d’utilisateurs peu recommandables : terroristes,
dictateurs, etc.
A l’inverse, les militaires pourraient être
intéressés par ces armes autonomes, en
leur permettant de réduire les pertes sur
les théâtres d’opérations. Deux réunions
d’experts se sont tenues lors de la dernière
Convention de l’ONU sur les armes classiques
pour évaluer les risques de ces dispositifs.
Preuve que le sujet commence à
préoccuper les instances internationales.

Bonjour Remy,

J'ai vu des articles sur le sujet et j'ai failli ouvrir un sujet (en Anglais).

Chose qui s'en rapproche, selon moi, qui n'a rien à voir avec les robots-tueurs mais qui peut causer problème : les voitures autonomes.

Il y a plusieurs mois que des articles sont publiés... une machine fait ce qu'un concepteur, un analyste et un programmeur lui ont demandé et un des problèmes consiste à indiquer à la machine quel choix faire entre plusieurs solutions.
Par exemple, en cas de pluri-danger, disons une voiture qui arrive à assez vive allure vers la voiture autonome ; dans la voiture "cible", il peut y avoir une personne ou un groupe de personnes (peut-être une maman et son bébé), ou des humanoïdes, ou un véhicule vide transportant des paquets, etc. que faire ? La voiture autonome doit-elle préserver ses passagers avant tout ? se laisser rentrer dedans par l'autre véhicule ? sortir de la route et aller dans le fossé ? D'abord, le véhicule doit essayer d'entrer en contact avec l'autre véhicule, puis ???
...
Je ne parviens pas à me souvenir du cas exact qui était exposé et qui donnait à penser mais le résultat était de gros dégâts inévitables et la voiture autonome (le programme) devait choisir qui tuer !!!
Y aura-t-il un programmeur fou qui examinera la couleur des humains en présence ? leur niveau social ? leur niveau intellectuel ? qui a pris une assurance ? qui est le plus âgé ?

Toujours est-il que la responsabilité est à réviser : le gars assis le plus près du volant (s'il y en a encore) n'est plus le responsable comme actuellement mais ce sera le fabriquant du véhicule, ou l'éditeur du programme (qui gère la conduite) : les assureurs et les pouvoirs publics ont à plancher sur le sujet !

Au fait, il y a eu déjà les premiers accidents avec des voitures autonomes actuellement en test.

Bonjour Gérard,

effectivement, comment programmer ? Le plus difficile est sans doute de gérer la transition entre un monde où l'on trouvera à la fois des voitures conduites par un être humain et des voitures autonomes. Quand il n'y aura plus que des voitures autonomes, on n'aura probablement plus ce problème de la voiture folle à cause d'un malaise ou parce que le chauffeur est à 4 grammes de sang dans l'alcool.
Depuis mon stage, je respecte scrupuleusement les limitations de vitesse, et je me rends compte que je ne me sens plus du tout en danger sur la route. Bien sûr, on peut toujours avoir affaire à un fou du volant. Si tout le monde respectait les règles, il n'y aurait plus grand danger, à mon avis.

Il reste aussi le problème du piratage. Si un terroriste arrive à prendre le contrôle d'une voiture pour commettre un attentat...

Aux Etats-Unis, ils ont créé de toutes pièces une ville pour tester et mettre au point la voiture autonome.

En tout cas, quand elle sera au point, ce sera un énorme gain de temps et d'énergie pour le chauffeur d'avant. Possibilité de se reposer, de se distraire ou de travailler dans la voiture, au lieu de perdre son temps à conduire.

Conduire est un plaisir, mais si l'on respecte toutes les règles, une bonne partie du plaisir disparaît...

Bonsoir Remy,

Remy a écrit:... Conduire est un plaisir, mais si l'on respecte toutes les règles, une bonne partie du plaisir disparaît...

Conduire était un plaisir.
Lorsque j'avais 18 ans, il n'y avait pas de limitation de vitesse et j'adorais conduire.
A l'époque ma voiture ne me permettait que 120 km/h (Ondine Renault) mais le profil de la route de ma Haute Provence natale empêchait d'atteindre cette vitesse ; mon plaisir était constitué par les virages à aborder au mieux.
Depuis la limitation de vitesse, puis la volonté des élus de casser toute vitesse (désynchronisation des feux, dos d'ânes, 30 km/h, etc.) ; de toutes façons, conduire en ville ou sur autoroute ne m'amuse absolument pas : vivement la voiture sans chauffeur !

7 heures de route entre Paris et La Plagne n'étaient définitivement pas un plaisir !

Par chance, j'aime la marche et je ne prend pas la voiture dans un rayon de 5 km autour de chez moi.

Bonjour Gérard tous !
Je viens de lire un article du quotidien du médecin où ils réfléchissent  sur les robots de plus en plus présents en milieu hospitalier. Voici la présentation de l'article (L'ensemble étant réservé aux abonnés)
 http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/decryptage/2015/09/10/au-bloc-au-lit-du-malade-ils-sont-bientot-partout_769036 Serge Tisseron tire la sonnette d'alarme avec son livre :  "Le jour où mon robot m'aimera "
http://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/le-jour-ou-mon-robot-maimera-vers-lempathie-artificielle-11958
Le robot humanoïde est accepté voire aimé par son propriétaire. Il lui confit ses sentiments et ses pensées, ses faiblesses et ses pathologies. Le robot peut nous prendre en charge et nous donner des conseils. Le patient utilisateur oublie qu'il a affaire à un robot qui est relié à son concepteur par internet.
Il finit par le préférer aux humains et traiter les humains comme des robots

Dans ce dernier opus, le psychanalyste commence par analyser les rapports émotionnels paradoxaux que nous entretenons aux objets, et plus particulièrement aux objets dits intelligents pour imaginer la relation que nous établirons avec les robots. Il s’appuie sur trois « références » pour penser cette relation: notre rapport à nos semblables, à l’homme ; notre rapport aux objets ; notre rapport aux images, pensant au fond que les robots convieront un peu tout cela à la fois: ils seront objets intelligents, avec des traits humains et supports d’images multiples, pour lesquels nous manifesteront une «empathie artificielle». 

Very interesting article, thanks Muriel.

They will be around us more and more.

Gérard, what do you think about your relationship with your future best friend ?

Et selon Medlock, il serait bon d'évaluer les risques réalistes et concrets de l'intelligence artificielle afin de tirer le meilleur parti d’avancées scientifiques qui sont encore bien loin, selon lui, de menacer l’espèce humaine.

Voilà un message réconfortant ! Pas de panique alors !

Les salaires des travailleurs chinois se sont élevés, par suite l'utilisation des robots pourrait être avantageuse pour effectuer des tâches à faible valeur ajoutée. La main d'oeuvre chinoise se reportera sur des jobs à plus forte valeur ajoutée.
Pour l'Occident, ça ne change a priori pas grand-chose...

Remy a écrit:... Pour l'Occident, ça ne change a priori pas grand-chose...

Si la Chine installe assez de robots pour produire pour le pays, quelques minutes de fonctionnement de plus en fin de semaine et c'est la consommation de la France qui sera couverte.

Population France = 66,03 millions en 2013
Population Chine = 1,357 milliards en 2013 - 20,56 fois plus
Si les robots fonctionnaient 80 h/sem pour le marché Chinois, il faudrait 3,89 heures pour couvrir 100 % du marché français, une broutille !!!

... et tant que les prix sont plus faibles, ils entrent chez nous.

Les pays occidentaux ne produisent plus grand-chose. Quand ils produisent, c'est avec une très forte productivité. Nous nous préparons à l'usine 4.0, qui sera ultra numérisée. Il y aura encore des personnes salariées, mais très peu.
Les ouvriers français sont dans le bâtiment, l'hôtellerie-restauration, les services à la personne...
Restons vigilants quand-même, bien sûr.

Bonjour à tous,

Un premier sujet sur l'apprentissage des langues.

-> Le robot français Nao, futur prof de langues des enfants de réfugiés ?
Permettre à ce robot d'enseigner l'allemand ou l'anglais : c'est l'objectif du programme européen L2tor. Mais pour y parvenir, les chercheurs devront améliorer l'intelligence sociale de Nao.

Configurer un petit robot pour aider les enfants de réfugiés à apprendre l’allemand ou l'anglais : C’est l’objectif du projet de recherche européen L2tor (prononcez El Tutor, pour "Second language tutoring using social robots"). Lancé début janvier et financé à hauteur de trois millions d’euros par l’Union européenne pour trois ans, ce programme est le fruit d’une collaboration entre des universités allemande, turque, néerlandaise, britannique et l’entreprise française Aldebaran Robotics, qui commercialise le robot humanoïde Nao.

bonjour Gérard !
Ce petit robot aura un superbe accent et rendra bien service !